Tennis : Roland-Garros rattrapé par la réalité du Covid-19


18 septembre 2020

A dix jours de son coup d'envoi, exceptionnellement à l'automne (27 septembre-11 octobre), Roland-Garros a été rattrapé une nouvelle fois par la réalité du Covid-19: le Grand Chelem parisien ne pourra finalement accueillir que 5.000 spectateurs par jour.

Quand, début juillet, Roland-Garros avait fixé la barre à jusque 20.000 spectateurs quotidiens avant de rouvrir sa billetterie, soit "de 50 à 60% de sa jauge habituelle" maximale, l'annonce avait paru ambitieuse.

Une première fois, il y a dix jours, la Fédération française de tennis (FFT), qui organise le tournoi, avait dû revoir ses ambitions à la baisse de moitié. A la fois face à la dégradation de la situation sanitaire en France et à l'impossibilité, énoncée par le Premier ministre Jean Castex fin août, de "déroger" à la jauge maximale de 5.000 personnes "dans les départements rouges (...) où il y a une forte circulation virale".

Dans ces conditions, elle avait présenté une option intermédiaire qui lui permettait de recevoir jusqu'à 11.500 spectateurs par jour. Une option alors validée par les autorités françaises et qualifiée de "responsable et raisonnable à date" par le directeur général de la FFT Jean-François Vilotte.

Sa logique: le découpage en trois secteurs "hermétiques, indépendants et autonomes" de son stade de 12 hectares et 1 km de long. Trois zones organisées autour de ses trois courts principaux, Philippe-Chatrier (5.000 places), Suzanne-Lenglen (5.000) et Simonne-Mathieu (1.500), dans le jardin des serres d'Auteuil.

20.000, 11.500, PUIS 5.000

Mais, à dix jours de son ouverture et à quatre seulement du début des qualifications, voilà Roland-Garros de nouveau contraint de resserrer les boulons, avec 5.000 spectateurs par jour au maximum, a indiqué à l'AFP la préfecture de police de Paris.

"Il est important pour la vie sportive, sociale et économique de notre pays qu'un événement majeur comme Roland-Garros puisse être organisé en tenant compte des impératifs sanitaires", a réagi la FFT dans un communiqué.

Ce durcissement intervient alors que le ministre de la Santé Olivier Véran a décrit l'épidémie de Covid-19 comme "à nouveau très active dans notre pays" jeudi après-midi au cours d'une conférence de presse.

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