Nice entre au Patrimoine mondial de l’Unesco !


27 juillet 2021

Douze coups de canon viennent d'être tirés ce mardi à Nice... La 44e session du comité du Patrimoine mondial de l’Unesco qui se tient en Chine a inscrit, ce mardi, "Nice, la ville de la villégiature d’hiver de Riviera" sur la liste du patrimoine mondial. L’aboutissement de deux siècles d’histoire et de dix années de candidature. Réaction du maire, Christian Estrosi

Cette fois, c’est acté. Ce mardi, Nice est entré sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Plus précisément, un certain périmètre correspondant à "la ville de la villégiature d’hiver de Riviera" (1).

La décision vient d’être prise à Fuzhou, en Chine où se tient la 44e session du comité du Patrimoine mondial de l’Unesco. Réaction du maire, à l’origine de cette longue démarche, Christian Estrosi: "Il y a bientôt dix ans, Nice s’est lancée dans un défi inédit (...): obtenir son inscription sur la liste du Patrimoine mondial au titre de la qualité et de l’originalité de ses bâtiments et de ses jardins issus de son exceptionnelle contribution à l’histoire du tourisme hivernal. Pourquoi était-ce inédit? (...)

Depuis longtemps, notre ville, dont la notoriété mondiale n’était pourtant plus à faire au titre de capitale de la Côte d’Azur, avait délaissé tout ce qui avait construit cette notoriété: la qualité de son paysage, la protection de ses plus beaux édifices, la valorisation de son patrimoine et d’un certain art de vivre. (...) De ce constat, j’ai tiré une détermination, une force et un projet (...) aujourd’hui couronnés par l’Unesco.

Depuis 2008, nous avons travaillé inlassablement pour rendre vie à tout ce que nous avions oublié: la beauté de nos façades, de nos immeubles, de nos lieux de culte si divers, de nos jardins, de nos paysages, de nos espaces publics. Nous avons abattu les verrues urbaines qui détruisaient cette harmonie. Nous avons pacifié les déplacements, retrouvé la lumière et les couleurs de nos façades, replanté les végétaux emblématiques, revivifié et édicté des règles d’urbanisme conformes à la tradition héritée du patrimoine turinois, en un mot, rendu à Nice son visage de beauté et de joie.

Nous avons travaillé d’arrache-pied à inventorier, à protéger plus de 300 bâtiments au titre de notre plan local d’urbanisme métropolitain, à restaurer des dizaines d’immeubles, de villas et de jardins, dans cet amphithéâtre de collines tourné vers la Méditerranée qui fait la valeur exceptionnelle du centre urbain de Nice et de sa façade maritime, sur plus de 500 hectares. Nous avons travaillé à rendre à notre ville ce qui lui avait permis de séduire pendant près de deux siècles les responsables politiques les plus prestigieux, les chefs d’entreprise les plus inventifs, les artistes les plus audacieux venus du monde entier."

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