Militaires, policiers, gendarmes : les dispositifs de sécurisation renforcés dans le Var


04 novembre 2020

Depuis dimanche qu’ils sont en mission dans le Var, les militaires du dispositif Sentinelle ont commencé à patrouiller, notamment à Toulon ce mardi, aux côtés de policiers nationaux.

Civils et militaires, les hommes en arme se sont postés autour du lycée Bonaparte, et à proximité du tribunal judiciaire.

Avec le relèvement du plan Vigipirate en «urgence attentat» dans tout le pays, après l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine et l’attaque qui a fait trois morts dans la basilique de Notre-Dame de Nice, les dispositifs de sécurisation ont été renforcés.

Visibilité et dissuasion

« La visibilité fait partie de la dissuasion, pour bien montrer que nous sommes là », indique le colonel Luc Moulin, délégué militaire départemental du Var.

Au niveau national, 7 000 soldats sont engagés sur le territoire, « des effectifs de tous les régiments de France », parfois en mission sur « des points de surveillance statique ». Bien sûr, il n’y a pas que les écoles, collèges et lycées, mais aussi « les lieux d’affluence, gares, lieux de culte, de tous les cultes ». Et zones commerciales, tout du moins pour les magasins qui sont encore ouverts.

Patrouilles "dynamiques"

La police nationale affecte également des effectifs supplémentaires à la surveillance des établissements scolaires, et dans tout le Var. Par contre, il ne sera pas possible d’être présent à chaque entrée ou sortie d’élèves, prévient un officier. « Difficile de donner satisfaction à tout le monde, à l’instant T. »

Le mot d’ordre va aux « patrouilles dynamiques », c’est-à-dire qui se déplacent, « de façon aléatoire », détaille le commissaire divisionnaire Patrice Buil, qui commande les policiers en tenue sur la voie publique, dans le district toulonnais.

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